En 1938, les vingt-huit françaises engagées (sur quarante-deux) offrent de sérieux espoirs. Mais Alfa, après ses deux échecs, et d’autres (comme Talbot) espèrent bien tirer leur épingle du jeu.
Alors ? Les Delahaye, déjà réputées, véritables formules 1 de l’époque ? Ou les Alfa, qui viennent de survoler les "Mille Miles" italiens ?
La course tourne vite à l’avantage de l’énorme coupé Alfa de Sommer. Derrière, les Delahaye, puissantes, solides et régulières, jouent placées. Mais à deux heures, le dimanche, Sommer et Biondetti s’arrêtent : quatorze tours d’avance et soupapes cassées… Les Delahaye passent dans un courant d’air, plaçant deux voitures au deux premières places. Bien que malades, les 135MS, assurent un nouveau succès franco-français, entaché cependant par le fait qu’aucun record n’est tombé.