Le contexte des 24 Heures 1952 est celui d’une forte concurrence : Les favoris sont multiples. Jaguar, Mercedes, Ferrari, Cunningham, Aston Martin, Talbot mais d'autres marques comme Gordini ou Nash Healey ne sont pas là pour faire de la figuration.
Nash healey
Unique, la Nash Healey l’est à deux titres. D’abord parce qu’elle possède une carrosserie construite à un seul exemplaire. Ensuite, parce qu’elle prit la troisième place aux 24 Heures du Mans 1952 derrière les deux Mercedes 300 SL d’usine. Excusez du peu ! Donald Healey a inscrit deux grandes épreuves au programme de la saison 1952 : les Mille Milles et les 24 Heures du Mans, avec deux voitures engagées dans chaque course. Hélas, aux Mille Milles, l’une des deux machines (un coupé) est gravement accidentée. A partir des éléments récupérés sur l’épave, Donald Healey va reconstruire une nouvelle voiture en trois semaines afin de ne pas manquer le rendez-vous sarthois. C’est la raison pour laquelle la carrosserie en est très simple, et si différente de la seconde Nash Healey de la saison 1952.
Jaguar, la déroute
La Gordini étonne
Les nouvelles 6 cylindres Gordini se font remarquer, Jean Behra et Manzon sont en tête jusqu'à 3 heures du matin mais devront hélas abandonné suite à des problèmes de freins.
Levegh la poisse
Mercedes vainqueur
La Nash Healey terminera sur le podium derrière 2 Mercedes. Victoire de Porsche dans la classe 750-1000 cm3