L’intervalle de ravitaillement est porté à trente-quatre tours (réservoirs limités à 130 litres), les voitures devront avoir un pare-brise, l’habitacle fera au moins 120 cm, il est désormais interdit que conduire plus de 14 heures ou de soixante-douze tours consécutifs. En outre les 24 Heures sont exclues du championnat du monde d’endurance.
La course
Mercedes ayant renoncé à toute compétition automobile, Jaguar est le grand favori de l'édition de 1956. Ses adversaires sont Aston Martin et Ferrari. Pour la première fois, Talbot essaye des moteurs Maserati. Pour l'indice de performance, toujours une lutte serrée entre Porsche et DB.
Dés le départ, les choses tournent mal pour Jaguar. Au deuxième tour, deux des voitures entrèrent en collision et la troisième dut abandonner sur incident mécanique. Le désastre aurait été complet si il n'y avait pas eu une seconde équipe Jaguar. En effet, le team écossais privé du nom d'Ecurie Ecosse courait sur Jaguar depuis de nombreuses années et avait engagé au Mans deux Type D.
Heureusement pour jaguar, la "type D" non officielle de l’écurie "Écosse" prend le relais. Sanderson-Flockhart réussissent à tenir tête à Aston Martin sous un ciel transpersé d’averses.
Des trois Ferrari 625 Le Mans (4 cyl., 2498 cm3), une seule finit. Aux mains de Gendebien et Trintignant, elle décroche une belle troisième place.
A la fin de 1956, Jaguar annonçait son intention de se retirer de la compétition pour au moins une année.