Richard AttwoodDès le départ, Elford et Siffert s'envolent et distancent les Ferrari, d'autant que Giunti disparaît très vite, moteur cassé.
La course tient toutes ses promesses, car à la rivalité Porsche-Ferrari s'ajoute une émulation très vive entre les pilotes de 917. Elford et Siffert bataillent ferme.
 
On assiste à un véritable Grand Prix mais à 2h00 du matin, les lièvres tirent leurs révérences.
 

 

"Nous avons gagné dans des circonstances étranges"

"En Février, Helmuth Bott, qui était alors membre du conseil en charge du développement, m'a demandé ce que je voulais comme voiture pour les 24 Heures du Mans. Je lui ai demandé trois choses: d'abord, je voulais le moteur 4,5 litres 12 cylindres à la place du 5 litres qui me semblait moins fiable. Deuxièmement, je voulais la version courte ‘Kurzheck 'de la 917 car la version longue queue était instable. Troisièmement, je voulais Hans Herrmann comme coéquipier, car il savait que nous pouvions tenir le rythme permettant d’être à l’arrivée d'une course aussi longue"

"J’ai tout obtenu. Nous nous sommes qualifiés en 15ème position. À ce moment-là, j'ai pensé que j'avais fait la plus grosse erreur de ma vie et que nous n’avions aucune chance face aux moteurs  5 litres. Nous n'étions pas compétitifs et nous pouvions juste espérer que les voitures qui étaient devant nous aient des problèmes. Et c'est exactement ce qu'il s'est passé."

 

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