Les vainqueurs : Audi n°1
Tom Kristensen : C'est ma 3e victoire ici et ça été à coup sûr la plus difficile à remporter. C'était vraiment très dur de rester sur la piste par moment. Mais ce n'est pas la météo qui a dicté notre rythme, c'était mon pied droit. J'ai attaqué à plusieurs moments, alors que l'équipe ne voulait pas, mais je savais que c'était sur la piste que l'on gagnerait.
Franck Biela : Gagner la première fois, c'est difficile. Mais triompher une 2e fois, dès l'année suivante, c'est encore plus dur. Franchement, c'est la course la plus difficile de ma vie.
Emanuele Pirro : Plus c'est difficile, plus la satisfaction est grande. Cette course fut terrible, on ne pouvait même pas aller à fond dans les lignes droites à cause de l'aquaplanning. Vous savez, nous avons traversé une période éprouvante avec la mort de Michele Alboreto, nous avons réussi à devenir encore plus forts. Cette victoire est donc incroyablement magnifique.
Les deuxièmes : Audi n°2
Laurent Aiello : On perd la course dans le premier relais, lorsque je suis au volant. Sous la pluie, en pneus slicks, j'ai perdu le contrôle de la voiture, j'ai touché un rail, nous avons donc dû réparer et le temps perdu ici, nous ne l'avons jamais rattrapé. Mais l'Audi n°1 a surtout fait une course somptueuse.
Rinaldo Capello : Ce fut la course la plus dure de ma vie ! C'était horrible. Dans ces conditions, il faut féliciter les vainqueurs, car seuls les plus grands pilotes ne font pas d'erreurs dans de telles situations de course.
Christian Pescatori : Je n'avais jamais conduit cette voiture sous la pluie, et en plus mon premier relais je l'ai fait de nuit. C'était très dur, mais je veux remercier mes deux équipiers, ils ont été parfaits. J'aimerai beaucoup recourir avec eux.
Les troisièmes : Bentley n°8
Andy Wallace : J'avais déjà couru ici sous la pluie en 1992 et 1995, et à chaque fois, je pensais que ça ne pouvait pas être pire. Eh bien ça l'a été! En plus, nous avons eu des problèmes de boîte de vitesses, mais on est là et c'est une joie immense !
Butch Leitzinger : J'ai vraiment été surpris par le poids de la tradition qu'il y a chez Bentley. Moi en tant qu'Américain, j'ai quand même réussi à sentir toute cette passion. Etre sur le podium, c'est quelque chose de fabuleux.
Eric Van de Poele : J'ai rejoint le team vraiment tard et je n'avais pas d'expérience sous la pluie. Maintenant je crois que j'ai comblé cette lacune. J'avais vraiment confiance et la voiture a tourné comme une horloge.