Victoire d’un équipage 100% danois avec Nicki Thiim, Kristian Poulsen et David Heinemeier Hansson. Une victoire symbole pour Aston Martin après le drame de l’édition 2013, totalement dédiée à la mémoire d’Allan Simonsen !

 

Dans la catégorie LM GTE Am, l’homogénéité l’a emporté sur le nombre. Ainsi, l’équipage de l’Aston Martin n°95 a parfaitement maîtrisé l’impressionnante délégation d’AF Corse, représentée par six voitures. Kristian Poulsen, David Heinemeier Hansson et Nicki Thiim remportent donc ces 24 Heures du Mans 2014 et devancent de trois tours la Porsche de l’équipe Proton Compétition n°88 (Ried-Bachler-Al Qubaisi) et la Ferrari 458 Italia n°61 d’AF Corse. A noter que Dempsey, Long et Foster (Porsche n°77) se classent 22^e du général et 5^e de la catégorie ; Barthez, Ayari, Pons (Ferrari n°58) 27^e et 9^e et enfin Halliday, Narac, Armindo (Porsche n°76), 29^e et 11^e.

Nicki Thiim (Aston Martin Vantage GTE, Aston Martin Racing, n°95) : « Je suis venu ici sans vraiment savoir à quoi m’attendre. J’étais le rookie de l’équipage et tout le monde me disait que cela allait être une bonne expérience pour moi. Alors, évidemment, gagner à ma première tentative, je n’ai pas de mots pour décrire ce que je ressens. Un grand merci à mes équipiers qui m’ont beaucoup apporté. J’ai vraiment apprécié l’expérience et je souhaite évidemment être de nouveau au départ l’an prochain. »

Kristian Poulsen (Aston Martin Vantage GTE, Aston Martin Racing, n°95) : « J’ai apprécié la bagarre en piste, les places que nous avons du reprendre. La voiture est juste phénoménale. Nous n’avons pas eu le moindre problème mécanique et sommes parvenus à garder la voiture sur la piste en toute circonstance… C’est comme cela que l’on gagne les 24 Heures. Un grand merci aux mécaniciens et à l’écurie pour nous avoir donné une aussi bonne auto ! »

David Heinemeier-Hansson (Aston Martin Vantage GTE, Aston Martin Racing, n°95) : « Ce fut une semaine très difficile pour toute l’équipe Aston Martin. Il y a quelques mois encore, je ne pensais pas revenir. Pour être honnête, lors des premiers tours, je ne suis dit que ce n’était pas une bonne idée. Mais cette course, il fallait la disputer et la gagner pour Allan (Simonsen), pour ses parents, pour la fondation qui porte aujourd’hui son nom, pour le soutien que nous avons eu Danemark et, surtout, pour lui, pour Allan, que nous n’oublions pas ! »

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