L’ACO, l’IMSA et la FIA travaillent actuellement sur le futur règlement technique de la catégorie Le Mans Prototype 2 (LM P2) prévu à partir de 2017. L’ambition est d’assurer un succès à long terme pour cette classe grâce à la réduction des coûts et la garantie de la stabilité réglementaire.
Les objectifs prioritaires fixés à ce nouveau règlement sont :
· 1. Une voiture LM P2 meilleure pour un budget inférieur ;
· 2. Assurer une compétition serrée et sportive ;
· 3. Créer un modèle économique propre pour développer et engager les LM P2
· 4. Protéger les concurrents contre une compétition déloyale et la course à l’armement ;
· 5. Créer une catégorie internationale permettant aux équipes d’aligner des LM P2 en Asian Le Mans Series, en European le Mans Series et dans le TUDOR United SportsCar Championship, - compte-tenu des spécificités de ce dernier Championnat demandées par l’IMSA - ainsi qu’à l’échelon mondial : en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA et aux 24 Heures du Mans.
· 1. Une voiture LM P2 meilleure pour un budget inférieur ;
· 2. Assurer une compétition serrée et sportive ;
· 3. Créer un modèle économique propre pour développer et engager les LM P2
· 4. Protéger les concurrents contre une compétition déloyale et la course à l’armement ;
· 5. Créer une catégorie internationale permettant aux équipes d’aligner des LM P2 en Asian Le Mans Series, en European le Mans Series et dans le TUDOR United SportsCar Championship, - compte-tenu des spécificités de ce dernier Championnat demandées par l’IMSA - ainsi qu’à l’échelon mondial : en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA et aux 24 Heures du Mans.
L’actuel règlement technique régissant la catégorie LM P2, déjà âgé de 11 ans, fut légèrement modifié en 2009 avant l’instauration d‘un système de limitation des coûts imposé en 2011. En 2011, les règles actuelles étaient garanties pour cinq ans avant d’être prolongées d’une année encore, tout en prenant en considération la possibilité d’engager des voitures anciennes mais toujours performantes.
Tout cela a contribué à une période de stabilité sans précèdent pour cette catégorie, permettant ainsi aux équipes et aux pilotes de choisir les combinaisons châssis-moteur les plus adéquates de manière à s’engager aussi bien dans les séries continentales qu’au niveau mondial.
Dans le même temps, les couts afférents furent baissés de manière significative, conformément aux souhaits exprimés à partir de 2010.
Bien que de nouvelles voitures firent leur apparition – en 2015, quatre nouveaux modèles sont ainsi lancés – les châssis plus âgés demeurent compétitifs grâce à la stabilité de ce règlement. En 2014, Zytek a ainsi remporté les 24 Heures du Mans en catégorie LM P2 avec une voiture datant de 2011. En 2014 toujours, Honda Performance Development (HPD) gagna une course du TUDOR United SportsCar Championship avec un modèle de 2011 ; Oreca gagna des épreuves en ELMS et FIA-WEC, là encore avec une voiture lancée en 2011 ; voiture qui fut aussi la plus rapide aux 24 Heures du Mans.
Ces châssis purent demeurer compétitifs grâce aux développements qui leur fut apportés, prouvant ainsi, avant l’introduction de ce nouveau règlement en 2017, que les équipes peuvent rester performantes sans avoir besoin d’acquérir un nouveau modèle.
Néanmoins, devant le nombre de châssis différents disponibles pour les équipes clientes – certains constructeurs ne produisant qu’un ou deux exemplaires e chaque modèle – le coût par voiture se révèle beaucoup plus élevé que si un seul et unique fabricant réalise dix châssis pour différentes écuries. En limitant le nombre de constructeurs autorisés à produire des LM P2, le modèle économique se révèlera beaucoup plus équilibré tout en offrant aux équipes clientes des châssis de meilleure qualité, bénéficiant de coûts de maintenance et d’exploitation moins élevés.
Pierre Fillon, Président de l’Automobile Club de l’Ouest : « La catégorie LM P2 a connu un succès sans précédent dans l’histoire du sport automobile et l’ACO en est particulièrement fier. Nous menons actuellement des discussions avec les constructeurs et les équipes pour trouver la meilleure solution possible en vue du nouveau règlement technique 2017. Nous devons avoir bien en tête que le LM P2 n’est pas une catégorie pour les grands constructeurs automobiles en dehors de l’Amérique du Nord, mais est avant tout destiné aux équipes privées et aux pilotes. Nous devons donc bâtir un modèle économique performant pour eux mais aussi pour les fabricants de châssis et les motoristes.
Vingt-et-un motoristes ont d’ores et déjà été consultés sur la meilleure solution de réduction des coûts. Et l’unanimité s’est faite sur le fait de ne retenir qu’un seul et unique fournisseur de moteurs. Une décision récemment annoncée en Conseil Mondial du Sport Automobile et l’appel d’offres sera lancé l’été prochain.
Nous poursuivons également cette logique d’économie d’échelle pour la partie électronique (équipement unique) et châssis (nombre de constructeurs limité) tout en prenant garde de conserver une variété de voitures chère à nos fans.
La priorité est de parvenir à une réduction des coûts en LM P2 de l’ordre de 20 % sans altérer la compétitivité de machines à même de courir en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Nous faisons tout pour que la catégorie LM P2 offre aux équipes et aux pilotes la meilleure solution pour courir en endurance dans un prototype de type Le Mans lors des années à venir.»
Suite aux discussions qui sont menées actuellement et devant la somme importante de travail encore à réaliser, plus de détails sur le règlement technique LM P2 2017 seront communiqués en juin prochain lors de la Conférence de Presse de l’ACO, organisée au cours de la semaine de la 83e édition des 24 Heures du Mans.
Suite aux discussions qui sont menées actuellement et devant la somme importante de travail encore à réaliser, plus de détails sur le règlement technique LM P2 2017 seront communiqués en juin prochain lors de la Conférence de Presse de l’ACO, organisée au cours de la semaine de la 83e édition des 24 Heures du Mans.