Que peux-tu nous dire sur les évolutions apportées à la 919 par rapport à l’an dernier ?
La coque a gagné 50 kilos par rapport à l’an dernier, on a également changé l’aéro ainsi qu’une multitude de petits détails. Concernant le moteur, la boite ou la récupération d’énergie toute est identique en dehors du changement de catégorie.
Le gain de 50 kilos peut-il nuire à la fiabilité de la voiture ?
Les chronos sont extrêmement hauts cette année. Depuis le début de la saison, chaque constructeur a vu des voitures revenir au garage. Personne n’est aujourd’hui capable de dire, ‘nous on est tranquille, on est certain de tenir 24 heures’. C’était peut-être le cas en 2010, mais cette année les voitures sont extrêmement poussées. Les simulations ont été difficile pour Toyota, de notre côté on a fait beaucoup de simulations et c’était compliqué. Peut-être qu’Audi s’en sort un peu mieux ?
Les slow-zones, c’est une bonne chose ?
La safety car, c’est un peu la loterie. Certains sont pour, d’autres contre. Tu peux gagner du temps ou au contraire en perdre. Aujourd’hui c’est bon pour toi et la prochaine fois, ce sera le contraire car tu n’es pas passé au bon moment au bon endroit. Je pense que pour les spectateurs, les slow-zones sont mieux que les safety-car.
Les Audi sont plus rapides dans les secteurs sinueux alors que la Porsche est plus rapide en ligne droite. Est-ce un avantage ici ?
Pour nous, comme pour nos deux concurrents directs, c’est la course de l’année. Notre point fort c’est la ligne droite alors que dans le sinueux c’est un peu plus compliqué. L’avantage ici, c’est qu’il y a beaucoup de lignes droites (rire). On a un bon coup à jouer ici. On a eu certes des simulations un peu compliquée mais nous les avons terminées ce qui n’a pas été le cas de tout le monde.