Baptisée désormais Team ByKolles, cette structure n’est pas une nouvelle venue aux 24 Heures du Mans. Sous le nom de Kolles, elle engagea ainsi des Audi R10 TDI privées en 2009 et 2010.
En 2012, elle est de retour en LM P2 alignant un châssis Lola B12/80 à moteur Judd sous le nom de Lotus et portant les célèbres couleurs noir et or (abandon sur casse de boîte de vitesses).
Retour en 2013 avec deux nouveaux châssis LM P2 dessinés par le bureau d’études ADESS, basé à Munich, dotés de moteur estampillés Praga mais qui ne sont autres que des Judd encore. L’ensemble est une nouvelle fois sous la bannière de Lotus. Malgré des pilotes expérimentés, tel que le Français Christophe Bouchut, les deux Lotus T128-Praga abandonnent, problème électrique pour la 31 et accident pour la 32. 2014 devait marquer le passage de cette structure en LM P1 L, la classe P1 réservée aux équipes privées avec une Lotus P1/01 L. Mais insuffisamment préparée elle jetait l’éponge et se contentait juste de présenter de manière statique avant la course une voiture qui participera ensuite de manière anonyme au reste de la saison mondiale.
L’engagement en 2015 ne se fait plus sous le nom de Lotus mais du Team Bykolles, de nationalité autrichienne et basé en Allemagne. La voiture – CLM P1/01-AER est la même qu’en 2014 soit le châssis ADESS de P2 adapté au règlement P1 et doté d’un bloc AER V6 bi-turbo de 600 chevaux. Pilotée par les deux anciens de la F1, Klein et Liuzzi ainsi que le jeune Trimmer lors des courses de Silverstone et Spa, cette voiture était à la peine en performance face aux LM P2. Ces deux apparitions se terminaient par autant d’abandons. Aux 24 Heures du Mans, confiée à un trio de pilotes renouvelé : Simon Trummer faisant équipe cette fois avec les expérimentés Pierre Kaffer et Tiago Monteiro, la structure autrichienne a certes franchi la ligne d’arrivée, mais n’a pas été classée, faute d’avoir parcouru une distance suffisante. Toutefois, la dynamique était enclenchée et le reste de la saison a été pour le moins réussi avec deux victoires consécutives au Nürburgring et au Texas, avant d’enchaîner sur trois deuxièmes places. Des résultats qui ont permis à la structure de Colin Kolles de terminer à quatre points seulement de la deuxième place au classement final du Trophée des Equipes privées LM P1.
L’engagement en 2015 ne se fait plus sous le nom de Lotus mais du Team Bykolles, de nationalité autrichienne et basé en Allemagne. La voiture – CLM P1/01-AER est la même qu’en 2014 soit le châssis ADESS de P2 adapté au règlement P1 et doté d’un bloc AER V6 bi-turbo de 600 chevaux. Pilotée par les deux anciens de la F1, Klein et Liuzzi ainsi que le jeune Trimmer lors des courses de Silverstone et Spa, cette voiture était à la peine en performance face aux LM P2. Ces deux apparitions se terminaient par autant d’abandons. Aux 24 Heures du Mans, confiée à un trio de pilotes renouvelé : Simon Trummer faisant équipe cette fois avec les expérimentés Pierre Kaffer et Tiago Monteiro, la structure autrichienne a certes franchi la ligne d’arrivée, mais n’a pas été classée, faute d’avoir parcouru une distance suffisante. Toutefois, la dynamique était enclenchée et le reste de la saison a été pour le moins réussi avec deux victoires consécutives au Nürburgring et au Texas, avant d’enchaîner sur trois deuxièmes places. Des résultats qui ont permis à la structure de Colin Kolles de terminer à quatre points seulement de la deuxième place au classement final du Trophée des Equipes privées LM P1.
L’écurie ByKolles Racing Team est de retour en 2016 avec la même monture et un équipage peu remanié, Simon Trummer et Pierre Kaffer (indisponible pour les deux premières manches, a été remplacé par James Rossiter) accueillant Oliver Webb. Comme son adversaire Rebellion Racing, la structure autrichienne découvrait les pneumatiques Dunlop à Silverstone où la météo changeante a permis de tester toute la gamme. Auteur d’une course anonyme au Royaume-Uni, l’équipe s’est rattrapée dans les Ardennes belges avec une sixième place finale. Fiable lors des deux premières épreuves de la saison, la CLM P1/01-AER a de nouveau péché, accablée par les problèmes moteur, aux 24 Heures du Mans avec un début d'incendie qui a contraint Pierre Kaffer à s'extraire rapidement de son baquet et à abandonner. Si le Nürburgring s'est aussi soldé par un score vierge, le reste de la saison a été beaucoup plus encourageant, à l'exception de l'épreuve de Fuji. Avec trois deuxièmes places parmi les écuries LM P1 privées, mais aussi et surtout la première place à Shanghai, la formation autrichienne pouvait être satisfaite de sa deuxième place au classement final, même si elle a été bien aidée par le retrait de la seconde R-One de Rebellion Racing à partir des 6 Heures de Mexico. L'écurie suisse préférant concentrer ses moyens humains et financiers à la préparation de la saison 2017.
La saison 2017 s'inscrit sous le signe du renouveau pour ByKolles Racing Team avec l'arrivée de l'ex-pilote de F1 et de rallye Robert Kubica, qui a pu essayer la voiture lors du Rookie Test du Championnat du Monde d'Endurance (FIA WEC) à Bahreïn en fin de saison 2016, mais aussi avec le remplacement du moteur AER par un moteur Nissan. L'intégration du moteur japonais, qui équipait les éphémères Nissan GT-R LM Nismo, se fait toutefois dans la douleur avec seulement quelques tours bouclés par Oliver Webb lors du Prologue de Monza. Sans avoir pris le volant, Robert Kubica décide de renoncer quelques jours avant le coup d'envoi de la saison à Silverstone. Le lendemain de l'annonce du retrait du pilote polonais, l'équipe annonce le trio désigné pour disputer le manche d'ouverture de Silverstone : Dominik Kraihamer, transfuge de Rebellion Racing, et James Rossiter, de retour, épauleront Oliver Webb. Malgré l'absence de roulage et des chronos la reléguant au milieu des prototypes de la catégorie LM P2, la voiture mène une course relativement tranquille jusqu'à la collision dans la voie de décélération menant aux stands avec l'Aston Martin Vantage n°97. L'ENSO CLM P1/01 - Nismo ne repartira pas, c'est pourquoi la sixième place finale au classement général des 6 Heures de SpaFrancorchamps WEC, après une course sans anicroche, sonne comme une victoire pour l'équipe autrichienne dont le personnel technique a travaillé d'arrache-pied pendant tout l'hiver pour intégrer le nouveau moteur Nissan. Un résultat encourageant avant les 24 Heures du Mans où il faudra tenir quatre fois la durée…