Né le 1er oct 1903, Pierre Veyron débute la compétition automobile en 1930 sur une Bugatti.
L’enthousiasme de Jean Bugatti, le talent de Jean Pierre Wimille et Pierre Veyron et un peu de chance permirent à Bugatti d’inscrire une seconde fois son nom au palmarès des 24H du Mans. Malgré une sérieuse opposition, l’unique 57C engagée remporta la victoire qui fut aussi la dernière d’une Bugatti dans une compétition internationale. Il s’agissait d’un châssis de 57, sur lequel fut monté un moteur à compresseur convenablement préparé et une carrosserie de 57G.
La résistance
Très ami avec Jean Pierre Wimille, Robert Benoist et Williams, (3 autres très grands pilotes Bugatti), il intègrera la résistance pendant la 2eme guerre mondiale.
L'après guerre
Il rejoindra Gordini après la guerre. Il se retire de la compétition en 1954 et décèdera en 1970.
La Bugatti Veyron
Le nom de Pierre Veyron est revenu sur le devant de la scène au début des annèes 2000. Bugatti, ayant donné le nom de cet illustre pilote à son nouveau modèle. La Bugatti Veyron.
Comme ces précédentes consœurs, la dernière venue porte le nom d'un ancien pilote français Pierre Veyron, ancien vainqueur du Mans au volant d'une Bugatti en 1939. Cette Bugatti Veyron reçoit un surprenant moteur W16 de 7993 cm3. Un généreux 8 litres qui proposera une "injection directe essence" FSI, 4 turbos, 64 soupapes... Volkswagen veut ainsi rappeler que l'élaboration du mythe se construisit grâce à l'innovation technique et l'élégance du style, emblème primordial aux yeux de son créateur Ettore Bugatti. Son fils Jean Bugatti avait quant à lui imposé, à une époque le bicolorisme, qui fait son retour sur la Veyron.
La quatrième Bugatti de l'ère Volkswagen nous replonge donc dans le plus pur esprit de la marque. Par ses lignes fluides et harmonieuses, son capot plongeant, son gabarit raisonnable (4,38 mètres de long pour 1,99 mètres de large et 1,21 de haut), le célèbre emblème en fer à cheval reprend toutes ses lettres de noblesse.
Le moteur en position centrale longitudinale affiche quelques 1001 chevaux, son couple phénoménal de 127,4mkg est transmis au quatre roues en permanence pour propulser la Veyron à près de 400km/h.
Volkswagen désire faire renaître Bugatti dans son fief à Molshseim, là où en 1909 Ettore Bugatti lança le mythe dans une teinturerie désaffectée. Volkswagen a ainsi racheté l'ancien château d'Ettore Bugatti et 40000 m2 de terrain à proximité pour y construire une usine d'où sort la Veyron.