Ils ont des origines Alsaciennes, ils sont nés en Alsace, ont vécu une partie de leur vie entre Vosges et Rhin ou ont été en étroite collaboration avec l'Alsace. Ils ont tous comme point commun les 24 heures du Mans. Brad Wurscht au pays des rillettes...
Nicolas Armindo
Le Colmarien débute en karting avant de faire de la Formule Campus en 2001 puis de la Formule Renault. Il oriente ensuite sa carrière vers les coupes Porsche et remporte la Carrera Cup allemande en 2010.
Il participe aux 24 heures du Mans en 2011 et 2012 sur des Porsche de l'écurie IMSA Performance. Lors de l'édition 2012, Nicolas est monté sur le mythique podium des 24 Heures du Mans, avec une belle deuxième place en GTE-AM.
Robert Benoist
Valentin Bertapelle
1981 Valentin Bertapelle, garagiste à Wittenheim et sociétaire de l’écurie Alsace, réalise son rêve d’enfant : 'Faire le Mans'. « Tino » est un habitué des épreuves routières de l’Est de la France. Fouchy, Wissembourg et Turckeim n’ont plus de secrets. Multiple champion d’Alsace des conducteurs, le pilote Haut-Rhinois participe aux 24 heures du Mans en 1981 et 1984 et remporte par deux fois la victoire de son groupe.
Pierre Bruneau
Strasbourgeois de naissance avant de s'installer en région parisienne, Pierre Bruneau compte 4 participations aux 24 heures.
"Cette passion est probablement née lors de ma première venue au Mans en 1972, victoire Matra comme chacun le sait. Là, j’étais spectateur... Dans le milieu des années 90 j’ai fait de la Formule Renault avec à la clef un titre de Champion de France B. Je me suis ensuite rapproché des 24 Heures du Mans avec une petite équipe exploitant un châssis WR, mais en 1997 nous avons « loupé » les préliminaires. Mon objectif dés lors a été d’être pilote dans cette course en « m’offrant » un volant. L’occasion s’est présentée en 1998 sur une voiture française, le prototype Debora de Didier Bonnet. Donc ma première « entrée » fut les essais du Mans 1998. Un grand moment. On abandonnera dans la nuit en raison d’une casse de boîte. Cela dit j’avais vécu le rêve que je m’était fixé"
source http://www.consultingnewsline.com
Stanislas Czaykowski
Le comte Czaykowski est un membre actif de l'Automobile Club d'Alsace, ce riche amateur d'origine Polonaise prenait part assidument à toutes les épreuves automobiles, changeant souvent de monture car il possédait une écurie bien fournie en Bugatti. Après s'être fait remarquer à ses débuts au volant de voitures de 1.000cc, il vint à la grosse cylindrée. Sa première victoire d'importance fut le Grand Prix de Casablanca 1931.
Czaykowski participe à deux reprises aux 24h du Mans (1932 et 1933)
Gérard Dillmann
Gérard Dillmann le dit sans hésiter : sa profession, c'est « autodidacte ». Car il a fait de tout : de la compétition automobile jusqu'au concours Lépine.
Il débute les sports mécaniques comme pilote de moto avant d'aborder une multitude de catégories. On le verra ainsi dans des courses de côtes, en coupe 309, dans le trophée Andros au volant d'une voiture de sa conception et même aux 24 heures du Mans 1993 au volant d'une Porsche. Son fils Tom est actuellement l'un des meilleurs espoirs du sport automobile.
Tom Dillmann
Tom Dillmann est le fils de Gérard Dillmann. Pilote briant qui a remporté au minimum une course dans toutes les catégories ou il s'est engagé
C'est dans l'écurie KyKolles sur une Enso qu'il débute au Mans. La voiture n'est pas en mesure de jouer la gagne mais l'essentiel est peut-être de se faire remarquer pour intégrer un team de pointe
Pascal Dro
Né le 09 avril 1964 à Mulhouse, le pilote Haut-Rhinois débute aux 24 heures du Mans 1994 sur une Debora. En 1995, on le retrouve sur une Norma mais l'équipage ne parviendra pas à qualifier l'auto. Il reviendra une dernière fois en 1996 sur une Marcos. Pascal Dro travaille aujourd'hui dans le monde de l'édition. Il a lancé la revue « Ferdinand » consacrée au monde « Porsche ».
Ernest Friderich
Fidèle lieutenant d'Ettore Bugatti, Ernest Friderich par ses exploits au volant sera la meilleure vitrine de l'écurie Alsacienne.
23 juillet 1911, le Grand Prix de France était organisé par l'automobile-club de la Sarthe.Les voitures devaient parcourir 12 fois une boucle de 54 km .En dépit de la présence de concurrents qui se présentaient avec des cylindrées de 6,9 voire même de 18 litres, Ernest Friderich au volant de sa petite Bugatti blanche Type 13 arrive second derrière une grosse Fiat.
26 mai 1912, nouvelles victoires Bugatti au Meeting de la Sarthe.
29 aout 1920, Grand Meeting au Mans. La coupe internationale des voiturettes est dominée par les Bugatti. Victoire de Ernest Friderich sur le type 13 à moteur 16 soupapes avec la bagatelle de plus de 20 minutes d’avance.
Ernest Friderich participe à l'édition 1932 des heures du Mans sur une Bugatti.
André Haller
Tous les Alsaciens connaissent le Winstub 'Chez Yvonne'. André Haller, passionné d'automobile, est moins connu que sa femme Yvonne qui est l'une des figures de la gastronomie Alsacienne.
André Haller qui avait débuté par le moto-cross en 1947 était un esthète de la mécanique. Toutes les voitures qu’il a conduites – Du coupé Olympia de ses débuts jusqu’à la Datsun 260 Z en passant par la Simca Grand Sport de 1956, le Spider Porsche 1500 avec lequel il fit ses premières armes en circuit à Djibouti et au Sénégal, l’Austin Healay des premiers Rallyes de Lorraine, la fameuse Mercedes 300 SL qui se déplisse comme un papillon et dont il ne s’est jamais séparée même après ses exploits sur les routes des Vosges à l’occasion des Rallyes de Lorraine, courses de côtes de Marron et Turckheim, de la Cooper 1300S avec laquelle il termina 12ème d’un terrible marathon de la route, l’une des compétitions les plus éprouvantes de l’histoire des Rallyes ou encore la superbe Datsun 240Z qu’il alignait chaque année à Wissembourg, Abreschviller, Turckheim, Montlhéry et Magny Cours ses courses préférées, toutes ses voitures étaient toujours remarquablement préparées.
Après une participation aux 2 heures de l'Aco le 24 mars 1974 puis une première participation aux 24 heures du Mans en 1975 marquée par une victoire de la classe 2-2,5L, André Haller est de retour l'année suivante mais ce samedi 12 juin 1976 à 21h02, il perd le contôle de la Datsun dans la ligne droite des Hunaudières. A 52 ans, André Haller paie de sa vie sa passion pour la compétition automobile.
Mariane Hoepfner
Après avoir passé son enfance en Côte d'Ivoire, elle s'installe en Alsace à 18 ans et y rencontre Jean-Paul Hoepfner passionné de sport automobile. Elle débute comme navigatrice puis passera derrière le volant avec succès en remportant le titre de Championne de France des Rallyes 1973.
Elle devait faire les 24h du Mans en 1973 mais une fracture l'oblige à renoncer. En 1975, elle fait ses débuts aux 24 Heures du Mans (1re en catégorie 1 601 à 2 000 cm³). Elle totalise quatre participations.
François Jakubowski
Frère cadet de Jean-Daniel, François Jakubowski est champion de la Montagne quatre années consécutives en groupe N et GT, deux fois vice-champion et deux fois champion 1999-2000 du challenge européen Ferrari, 6 participations aux 24H de Spa et une participation aux 24 heures du Mans en 2011.
Jean-Daniel Jakubowski
Après un Rallye de Monte Carlo abrégé rapidement, Jean Daniel Jakubowski, sociétaire de l'ELMAT, est associé au pilote parisien Schweitzer pour conduire la Taydec no 85 aux 24 heures du Mans 1972.
La voiture bleue est préparée tardivement et le pilote Alsacien ne pourra malheureusement pas prendre le volant de la 1ere séance qualificative. Le lendemain, son temps de 4.42.7 (173.696 km/h de moyenne) ne sera hélas pas suffisant pour qualifier l'auto.
Jean-Claude Killy
Robert Killy est entrepreneur en maçonnerie à Sélestat, dans le Bas-Rhin. Ce dernier avait hérité de l’affaire de son propre père. C’est une famille très aisée. Un jour, Robert Killy décréta que la maçonnerie et la course à l’argent ne l’intéressaient plus. Il incorpore l'armée de l'air avant de tout plaquer pour s'installer à Val d’Isère. Son fils, Jean-Claude, n’a alors que 3 ans.
Rallye de Lorraine 1965. Claude Marbaque, coéquipier à plusieurs reprises d’Henry Oreiller en rallye, appelle le jeune Killy pour lui demander de le remplacer comme navigateur dans la Porsche 904 du Vosgien Christian Poirot.
24 heures du Mans 1968. Jean-Claude Killy qui apporte son image de héros des temps modernes aux publicités Chevrolet doit piloter une corvette avec Henri Greder. Le changement de date de l'épreuve n’est hélas pas compatible avec l’agenda du skieur français et ce dernier sera remplacé par Umberto Maglioli.
24 heures du Mans 1969 C'est au côté de l'Alsacien Bob Wollek que Jean-Claude Killy fait ses débuts au Mans. Les deux hommes se connaissent parfaitement puisque Bob Wollek était également membre de l'équipe de France de ski. Au petit matin les victoires au rendement et en moins de 1600 sont en vue mais à 9h30, c'est l'abandon. La tubulure du châssis au niveau de l'échappement est cassée.
Hugues Kirschhoffer
Hugues Kirschhoffer se met en évidence au volant de Porsche. Fidèle lieutenant d'Hubert Striebig, Il participe aux 24h du Mans à cinq reprises (1974,1975, 1976, 1977 et 1979)
Guy Kuster
Pas d'information si ce n'est que le pilote est né à Mulhouse. Il participe trois fois aux 24 heures du Mans.
Sébastien Loeb
Qui pourrait ne pas connaitre Sébastien Loeb ?
Dieu du rallye avec 9 titres mondiaux (10 si on ajoute celui de Champion du Monde Junior), 'Seb' est attiré par le pilotage de tout ce qui possède un moteur.
Le pilote d'Haguenau a participé à deux reprises aux 24h du Mans sur des Pescarolo-Judd. Aussi habile sur circuit que dans les spéciales, il a terminé deuxième de l'épreuve en 2006.
Pierre Louis-Dreyfus
Issu d’une famille alsacienne qui a choisi la France en 1870, Pierre Louis-Dreyfus est né le 17 mai 1908 à Paris. Il intègre à 21 ans l'entreprise familiale fondée en 1851 par son grand-père Léopold : petit agriculteur juif alsacien de Sierentz dans le Haut-Rhin. Celui-ci avait commencé par vendre son blé en Suisse, avant de bâtir un empire international spécialisé dans le négoce de céréales, le transport maritime et la banque.
Eu égard à un soin extrême de discrétion, Pierre Louis-Dreyfus participa aux 24 heures du Mans de 1931 sous le pseudonyme 'Ano'. Quant à son copilote, de son vrai nom Antoine Schumann, il prît lui le pseudonyme de 'Nime' sur la feuille d'engagement. L'équipage 'Ano/Nime' était né !
Pierre Louis-Dreyfus revient en 1932 puis alterna les pseudonymes, 'Ferret' en 1949 et 'Heldé' (L comme Louis et D comme Dreyfus) en 1935, 1939, 1950, 1951, 1952, 1953, 1954 et 1955.
Son meilleur résultat est une seconde place en 1935 sur une Alfa Romeo 8C
Benoit Maechler
Petit, Benoit Maechler rêvait à deux choses : Gagner les 24 heures du Mans et devenir champion du monde des conducteurs.
Le jeune technico commercial de la scierie familiale de Soufflenheim réalise un de ses rêves en 1975 ou Il participe pour la première fois à l'épreuve Mancelle aux côtés d'André Haller.
Cathy Muller
Fille d'un papa pilote de rallye, Cathy est la soeur ainée d'Yvan. Championne du monde de Kart, championne de F3000, meilleure pilote de la filière Elf. Cathy Muller est l'une des femmes les plus titrées du Sport Automobile français.
En 1991, Cathy Muller participe aux 24h du Mans 1991 sur une Spice.
La relève familiale est assurée via son fils, Yann Ehrlacher.
Yvan Muller
La voie était traçée avec un papa pilote de rallye et une grande soeur Championne du Monde de Karting. 'Yvan le terrible' malgré ses bons résultats en monoplace ne parviendra toutefois pas à ouvrir les portes de la F1. Après être sacré 'Roi de la glace', il se tourne avec succès vers les courses de Touring Car.
Avec quatre titres de Champion du Monde WTCC, il est la Référence de la discipline.
Il participe aux 24h du Mans à deux reprises (1993 et 1996)
Julien Schell
Julien Schell est Champion Le Mans Series 2011 sur une Oreca FLM09 du Pegasus Racing qu'il pilotait avec Patrick Simon et Mirco Schultis. Julien est également Champion d'Allemagne et de France en Formule Ford et a remporté le Challenge d'Endurance Protos VdeV en 2006 et 2008.
En 2009, Pegasus, l'écurie familiale de Geisposheim fait une demande d’engagement pour disputer les 24 heures du Mans 2009, mais la candidature n'est pas retenue par l'Aco. Ce n'est que partie remise car en 2010, la Norma engagée par le Pegasus Racing est au départ de l'épreuve Mancelle.
Hubert Striebig
Hubert Striebig est un homme d’affaire Wissembourgeois, dont l’entreprise est spécialisée dans le transport. Sa passion? le sport automobile. Sa première participation aux 24 heures du Mans date de 1974.
Il sera longtemps fidèle à Porsche (1974, 1975, 1976, 1977, 1978 et 1979) puis s'orientera vers les prototypes, des TOJ, des Sthemo de sa conception (1983 et 1984), des Porsche 956 ou des Rondeau. Il totalise 12 participations au Mans.
Bob Wollek
Monsieur Bob Wollek est né le 4 novembre 1943 à Strasbourg. Sportif de haut niveau, il est champion du monde militaire puis universitaire de ski. Parallèlement, il débute la compétition automobile. Au volant d'une R8 Gordini, il participe au Rallye du Mont Blanc et remporte sa catégorie dés sa 1ere course.
Membre de l'équipe de France A de ski, Il fait la connaissance de Jean Claude Killy. Il abandonne le ski pour l'automobile. 2eme du volant Shell derrière François Migault, il participe également au trophée Alpine Le Mans. Il sera récompensé par un engagement aux 24 heures du Mans 1968 sur une Alpine. Il terminera 11eme de cette édition.
4 victoires aux 24 Heures de Daytona (1983, 1985, 1989 et 1991), victoire aux 12 Heures de Sebring en 1985, champion d'Allemagne Gr.5 en 1978, 1982 et 1983 1er des 1000 km du Nürburgring 1975 (GT)/1978/79, 1er des 1000 km de Brands Hatch 1986/89 , 1er des 12 heures de Sebring 1985, 1er des 1000 km de Spa 1985, 1er des 1000 km de Monza 1983, 1er des 1000 km de Dijon 1978/1989, 1er Hockenheim (1977) ; 1er Misano et Vallelunga (1978) ;1er Mugello Silverstone (1979) ; 1er Paul Ricard, Zhuhaï et Suzuka (1994), 5 manches de l'alms en 2000 ... et 30 participations aux 24 heures du Mans ( 3 pôles, 4 victoires de catégories, 4 fois 2ème, 2 fois 3ème).
Le Mans manque à son fabuleux palmares. 'Brilliant Bob' a pourtant flirté avec la victoire en 1995 puis en 1998, mais malgré 30 participations et un talent hors du commun il ne montera jamais sur la plus haute marche du podium.
Daniel Hoepfner et Dominique Thiry avaient des projets très avancés, mais pour des raisons diverses, durent renoncer à participer à l'épreuve Mancelle.
D'autres pilotes, souvent en raison de liens avec l'usine Bugatti ont eu des rapports étroits avec l'Alsace. Albert Divo et René Dreyfus étaient licenciés de l'Automobile Club d'Alsace.