SCurieusement, autant les mécaniques 3442 et 3781 cm3 des jaguar antérieures disposaient d'une belle longévité, autant les nouveaux blocs 2990 cm3 demeurent fragiles.
Si en 1957, Jaguar avait écrasé la concurrence, en 1958 ce sera la déroute.
Après le départ en trombe de Stirling Moss avec son Aston Martin, les Ferrari contrôlent les opérations. Durant toute l'épreuve la pluie n'arrête guère, provoquant nombre d'abandons et gâchant le spectacle. Malgré cela Gendebien et Phil Hill (Ferrari 250TR no 55) l'emportent, après avoir mené 22 heures d'affilée, loin devant l'Aston Martin des frères Whitehead.
Victoire incontestable de Ferrari, même si huit des onze Ferrari 250 TR ont abandonné. Lotus, qui a réalisé une belle course en 1957, ne place qu’une Eleven en dernière position. Porsche réalise un tir groupé et termine aux 3eme ,4eme et 5eme.