Le Mans 1984 John Fitpatrick Racing
10 jours avant le pesage, John Fitzpatrick réceptionne une Porsche 962 dite hybride qui accepte le moteur et la carrosserie de la 956. Cette 962/956 arbore le n°55, elle est confiée à Keegan, Edwards et Moreno.
La Porsche 956 n°33 est un modèle 1984 déjà vu à Monza et Silverstone. Thierry Boutsen était dans l’incapacité de venir car la date du Grand Prix du Canada coïncide avec Le Mans. Philippe Streiff le remplace, il conduira avec David Hobbs et Sarel Van der Merwe.
Skoal Bandit Racing et le Sport Automobile
Ce sponsor a débuté son programme en 1981 en supportant le pilote de Nascar Harry Gant, puis Phil Parson et Chuck Brown.
En 1983, associé au Team Forsythe, dont le pilote était le jeune loup italien Téo Fabi, Skoal Bandit a triomphé à quatre reprises dans le championnat Cart(Type Indy). Lors des célèbres 500 Miles d’Indianapolis, Téo Fabi bien que Rookie a réalisé la pole position sur sa March Cosworth. Les couleurs Skoal Bandit sont apparues pour la première fois au Mans en 1983 sur une des Porsche de John Fitzpatrick.
Le team Skoal Bandit Porsche et le championnat du monde d’endurance 1984
L’équipe de John Fitzpatrick dispose de trois Porsche 956 dont deux sont régulièrement inscrites dans toutes les épreuves du championnat du monde d’endurance 1984. Afin de mettre tous les atouts dans son camp; John Fitzpatrick a décidé de raccrocher le casque pour se consacrer entièrement à son écurie de course. Sur le terrain; John Fitzpatrick est assisté par Dave Prewitt qui est le manager du team.
Pour piloter les Porsche; David Hobbs, Guy Edwards et Ruppert Keagan sont les titulaires. Thierry Boutsen a donné la priorité aux Grands Prix et lorsque certaines dates sont en concurrence comme le GP du Canada et les 24h du Mans; le pilote Belge est remplacé par le jeune espoir Philippe Streiff.
Le 13 mai 1984, Keegan et Edwards amènent la Porsche de l’équipe de John Fitpatrick à la 3ème place des 1000 km de Silverstone, seconde mande du championnat. Un résultat de très bon augure à un mois des 24 heures.
Les 24 heures du Mans 1984
L’équipe Skoal Bandit Porsche Racing est arrivée dans la Sarthe en début de semaine avec l’objectif d’y réussir un exploit.
« C’est comme enchainer quatre courses de 1000 km ou quatre épreuve de 6 heures, c’est un très grand challenge » déclare John Fitzpatrick.
"C’est la course que tous les membres de l’équipe, les pilotes et les sponsors veulent gagner. C’est extrêmement important pour nous tous, mais particulièrement pour Skoal Bandit. L’an passé, pour notre première participation, nous avons bien marché. Les Porsche de l’usine étant absentes, il n’y aucune raison pour que l’on ne fasse pas mieux cette année"
"Il y a différentes voies à explorer afin de s’assurer que les voitures aient toutes les chances de terminer la course"
"Nous utiliserons le moteur Porsche 2.6L équipé de doubles turbos KKK mais nous utiliserons un taux de compression relativement faible pour privilégier la fiabilité. Nous n’avons pas fait d’évolutions majeures en dehors de l’adoption de l’injection Monotronic Porsche, c’est une nouveauté pour nous dans une course de 24heures et nous utiliserons bien entendu une carrosserie type LeMans. Elle est plus longue; et la faible portance est un avantage dans la longue ligne droite des Hunaudières. Nous avons concentré nos efforts sur une multitude de petits détails. Nous avons remplacé bon nombre de pièces que nous employons d’habitude car elles ne sont pas conçues pour tenir 24 heures. Nous prendrons le départ avec une voiture virtuellement neuve: nouveaux moteurs, nouvelles suspensions et nouvelles boites de vitesses. Nous avons également travaillé pour que les arrêts aux stands soient plus aisés durant la course.
Les mécaniciens sont plus nombreux que d’habitude: Dans une course de24 heures il faut tenir compte du facteur fatigue: nous ne souhaitons pas que la fatigue soit une source d’erreurs. La structure se compose de 16 solides mécaniciens plus une équipe de 6 personnes au panneautage à Mulsanne. Nous avons de plus notre propre service de restauration ainsi que des lieux de repos pour nos pilotes dans le paddock.
Pour le Mans, nous avons du engager deux pilotes supplémentaires. Sarel Van Der Merwe a déjà conduit pour nous à Kyalami et à montrer son talent en remportant les 24 heures de Daytona cette année, il est très rapide. Il a remporté une manche Imsa à Lime Rock sous la pluie il y a quelques jours,
Roberto Moreno pilotera avec Guy Edwards et Ruppert Keagan. C’est un pilote de talent qui a déjà conduit pour nous sur une 935. Quand vous cherchez un pilote, vous devez vous assurer qu’il s’intègre bien dans l’équipe, je ne veux pas d’un individualiste car les pilotes doivent impérativement respecter les consignes de l’équipe.
Un des avantages de s’engager avec deux voitures est de pouvoir établir une stratégie de course. Il est possible d’établir deux plans différents qui évolueront en fonction des conditions de course.
Notre objectif est la victoire et nous en sommes capable. Objectivement un doublé serait formidable, mais c’est une hypothèse que je n’envisage pas. J’espère que la victoire reviendra à l’équipe Skoal Bandit Porsche, peu importe la voiture".
Rupert Keegan
1984 est sa troisième participation. Ses débuts remontent à 1982 où associé à Edwards sur une Lola T610 Groupe C il dut abandonné à la 6ème heure. Dés 1983, il connait le succès puisqu’il termine 5ème sur la Porsche Skoal Bandit associé à Edwards et Fitzpatrick.
Guy Edwards
1984 sera sa 8ème participation, la 4ème sur une Porsche, marque avec laquelle il a connut ses meilleurs classements.
1980 9ème au scratch sur une Porsche 935 K3 de Fitzpatrick/Barbour
1983 5ème sur une Porsche 956 associé à Fitzpatrick. C’est cette 5ème place qui a incité Skoal Bandit à participer au championnat du monde d’endurance 1984.
Roberto Moreno. Le pilote brésilien découvre les 24 heures du Mans
Philippe Streiff
Incorporé pour 1984, il effectuera sa 4ème participation aux 24h du Mans. En 1978, il termine l’épreuve avec la Lola T296 de Pierre Yver, mais l’équipage ne fût pas classé.
1981, associé à Jacky Haran et Jean Louis Schlesser sur une Rondeau M379CL, il termine second et 1er de la classe GTP.
1983 Toujours sur Rondeau, il pilote une M482 avec Jean Pierre Jaussaud. L'équipage abandonna très rapidement. Philippe Streiff fait cette année son entrée dans l’équipe Fitzpatrick, ses qualités de pilote sûr, précis et rapide ont été remarquées par John Fitzpatrick.
David Hobbs
1984 sera sa 16ème participation au Mans. Il a débuté sur ce circuit en 1962, il est aujourd’hui le seul pilote de cette époque des sports mécaniques encore en activité. Dés 1962, associé à Frank Garner sur Lotus Elite, il termina à la 8ème place. Ses meilleurs résultats seront obtenus en 1964 21eme sur Triumph Spitfire, 1969, 3ème avec Hailwood sur Ford GT40, en 1982, 4ème avec John Fitzpatrick et 1er en groupe Imsa GTX sur Porsche 935T. Des prototypes les plus célèbres, Lola T70 MKII, Ford GT40, Porsche 917, Ferrari 512M en 1971 associé au regretté Marck Donohue, Matra 660C en 1972 avec JP Jabouille, aux récentes groupe C porsche 956, David Hobbs a conduit aux 24 heures du Mans 13 bolides très différents. Il représente le métier et l’endurance.
Sarel Van Der Merwe est un pilote Sud Africain spécialiste des rallyes passé aux circuits depuis peu. Il a remporté les 24 heures de Daytona en début de saison. C'est sa première participation au Mans.
Les essais
Afin de briser la suprématie de Porsche en endurance, le règlement est modifié. Le nombre de ravitaillements est désormais libre et les groupe C ou assimilés sont limités à 2600 litres de carburant. Ayant investi énormément pour mettre au point une voiture rapide et sobre, Porsche n’apprécie pas. Fort mécontent de ce changement de dernière minute, l’usine Porsche officielle déclare forfait. Le belge Jacky Ickx ne sera donc pas sur la grille de départ de l’édition 1984.
Finalement, ce retrait risque d’être bénéfique pour les spectateurs car entre la multitude de Porsche privées et les Lancia, la lutte risque d’être de tous les instants. Fidèle Porschiste, Bob Wollek sera cette année au volant d’une Lancia. La voiture semble très rapide mais la fiabilité sera-t-elle au rendez vous ?
10 jours avant le pesage, John Fitzpatrick réceptionne une Porsche 962 dite hybride qui accepte le moteur et la carrosserie de la 956. Cette 962/956 arbore le n°55, elle est confiée à Keegan, Edwards et Moreno.
La Porsche 956 n°33 est un modèle 1984 déjà vu à Monza et Silverstone. Les voitures disposent de pneus Yokohama alors que la concurrence directe roule en Dunlop ou Good Year.
La troisième voiture de John Fitzpatrick, la Porsche 956 n° 34 châssis 102 est louée au ‘Team Australia’, le pilotage est confié aux Australiens Perkins et Brock. La voiture dispose de pneu Avon.
La Porsche 956 n° 21 (châssis #111) déjà utilisée au Mans en 1983 par l’équipe de John Fitzpatrick et qui avait été prêtée à Perkins et Brock à Silverstone a été vendu au Charles Yvey Racing. L’engagement de cette voiture est assurée par Paul Vestey et les pilotes en seront le duo Alain De Cadenet/Chris Craft et l’australien Allan Grice.
Les essais se disputent sous une chaleur caniculaire. Bob Wollek, magistral, laisse le plus proche de ses adversaires à 3 secondes. Il échoue pour 55/100ème dans sa tentative de battre le record de la piste détenu par Jacky Ickx en 3’16’’56 mais il se console en gagnant son poids en bouteilles de Champagne.
Les essais |
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1 |
Lancia Martini T |
4 |
B.Wollek – A.Nannini |
3’17.11 |
3’33.34 |
2 |
Lancia Martini T |
5 |
Barilla – Heyer – Baldi |
3’20.47 |
3’34.47 |
3 |
Porsche 956 T |
8 |
Schlesser-johansson-De Narvaez |
3’33.83 |
3’26.10 |
4 |
Porsche 956 T |
7 |
Pescarolo-Ludwig |
3’30.97 |
3’28.42 |
5 |
Porsche 956 T |
14 |
Palmer-Lammers |
3’28.90 |
3’36.34 |
6 |
Porsche 956 T |
33 |
Hobbs-Streiff-Van Der Merwe |
3’49.99 |
3’29.41 |
7 |
Porsche 956 T |
11 |
Jones-Schuppan-Jarier |
3’30.21 |
3’29.79 |
16 |
Porsche 956 T |
55 |
Keegan-Edwards-Moreno |
3’43.53 |
3’35.87 |
Vitesses de pointe |
|||||
1 |
Porsche 956 T |
11 |
Jones-Jarier-Schuppan |
342 |
359 |
2 |
Porsche 956 T |
17 |
Needel-Sutherland |
312 |
353 |
3 |
March Buick |
62 |
Madren-Speer-Pickering |
352 |
338 |
4 |
WM Peugeot |
23 |
Dorchy-Couderc-Patte |
351 |
324 |
5 |
Porsche 956 T |
33 |
Hobbs-Streiff-Van Der Merwe |
303 |
349 |
6 |
Lancia Martini T |
5 |
Barilla-Heyer-Baldi |
340 |
347 |
7 |
Lancia Martini T |
4 |
Wollek – Nannini |
346 |
337 |
8 |
Porsche 956 T |
55 |
Keegan-Edwards-Moreno |
339 |
346 |
Les essais de l’équipe Skoal Bandit Racing |
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33 |
D.Hobbs |
3’49.99 |
3’29.41 |
33 |
Van Der Merwe |
3’55.40 |
3’38.58 |
33 |
P Streiff |
3’51.71 |
3’40.13 |
55 |
R.Keegan |
3’43.53 |
3’35.87 |
55 |
G. Edwards |
3’47.65 |
3’40.82 |
55 |
R.Moreno |
3’50.79 |
3’50.34 |
16 et 17 juin 1984, 52èmes 24 heures du Mans
15 heures. 55 voitures sont admises, mais 53 prennent le départ dont quatorze Porsche 956 et deux 962. A la rapidité des italiennes s’oppose la fiabilité et surtout le nombre des allemandes.
Sur les 956, l’injection électronique Bosh risque d’apporter un plus au niveau consommation, mais les casses moteur de Monza et Silverstone ont semé le doute. Les équipes les plus prudentes adoptent une l’injection mécanique Kugelfischer.
Fin du 1er tour, la WM n°23 crée la surprise en passant en tête devant les Lancia et la meute Porsche.
Second tour, la Porsche ‘New Man’ n° 7 est victime de problèmes de puissance. Par deux fois Henri Pescarolo rentre au stand. Un tuyau reliant le turbo à l’injection est défectueux. Le handicap est de trois tours sur les leaders. Porsche et Lancia sont partis à une allure de Grand Prix.
15h48 les deux Porsche Fitzpatrick ravitaillent simultanément.
16h38 après avoir effectué deux relais, David Hobbs cède le volant à Philippe Strieff
Dans le clan Fitzpatrick, après deux heures de course, la Porsche n°33 est en 7ème position et la Porsche n°55 est 10ème.
19 heures / 4 ème heure de course |
||||
1 |
Porsche 956 T |
11 |
Jones – Schuppan – Jarier |
63 tours |
2 |
Lancia Martini T |
4 |
A.Nannini – B.Wollek |
1 sec |
3 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
3m07s |
4 |
Porsche 956 T |
8 |
Schlesser – Johansson – De Narvaez |
1 tour |
18h42 Déjà retardée en début de course, la Porsche n°7 de Pescarolo/Ludwig s’arrête 14 minutes supplémentaires pour faire changer le triangle de suspension avant gauche.
19h45 Keegan sur la Porsche n°55 sort de la piste. Il parvient à rentrer au stand, mais les dégâts sont importants.
20h35 la Porsche n°55 abandonne.
21 heures / 6ème heure de course |
||||
1 |
Lancia Martini T |
4 |
A.Nannini – B.Wollek |
94 tours |
2 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
1 tour |
3 |
Lancia Martini T |
5 |
Barilla – Heyer – Baldi |
1 tour |
4 |
Porsche 956 T |
11 |
Jones – Schuppan – Jarier |
1 tour |
21h23 Les Nimrod Aston Martin n° 31 et 32 se percutent dans les Hunaudières. La 32 s’embrase immédiatement. Un commissaire de piste, Jacky Loiseau, âgé de 42 ans perd la vie.
21h25 Les deux Pace Car entrent en piste et neutralisent la course.
21h34 Van Der Merwe ravitaille
22h27 Fin de la neutralisation, la course reprend.
22h45 Van der Merwe ravitaille, on vérifie les suspensions avants.
23h28 A la lutte avec la Lancia n°4, le Sud Africain Van Der Merwe au volant de la Porsche n°33 effectue un tête à queue à la chicane Ford. Il regagne son stand mais y perd de précieuses secondes.
23h54 Nouvel arrêt de la Porsche 33. Van Der Merwe vient de percuter des débris sur la piste, il rentre au stand pour un changement de capot. La Porsche de Jean Rondeau en profite pour subtiliser temporairement la 3ème place à l’équipe Skoal.
0h41 Menant la couse avec 3 tours d’avance, Bob Wollek s’arrête mécontent de sa tenue de route. Au stand Lancia, on refixe le tirant de la suspension arrière gauche. Le pilote Alsacien repart en seconde position, juste derrière la Lancia n° 5.
1 heure / 10 èmeheure de course |
||||
1 |
Lancia Martini T |
5 |
Barilla – Heyer – Baldi |
146 tours |
2 |
Lancia Martini T |
4 |
A.Nannini – B.Wollek |
3 sec |
3 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
1 tour |
4 |
Porsche 956 T |
26 |
Rondeau – J Paul - Henn |
1 tour |
02h27 Philippe Streiff prend son relais. Durant la nuit, les trois pilotes ont décidé de conduire deux relais de suite chacun. Selon le pilote Grenoblois, « Ca permet de mieux se reposer. Pas question en effet de prendre des risques, et dans une telle épreuve, il suffit de peu de choses pour tout faire capoter ».
2h53 La Lancia n°5 s’arrête. Le remplacement du pignon de 5ème dure une heure.
4 heures / 13 èmeheure de course |
||||
1 |
Lancia Martini T |
4 |
A.Nannini – B.Wollek |
191 tours |
2 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
5m 17s |
3 |
Porsche 956 T |
7 |
Pescarolo-Ludwig-Johansson |
2 tours |
4 |
Porsche 956 T |
26 |
Rondeau – J Paul - Henn |
2 tours |
La Lancia de Naninni-Wollek rentre au stand pour faire changer un tirant de suspension.
4h48 Bob Wollek ravitaille. La Porsche n°33 de Streiff/Hobbs/Van Der Merwe prend le commandement de la course.
5 heures / 14 èmeheure de course |
||||
1 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
207 tours |
2 |
Lancia Martini T |
4 |
A.Nannini – B.Wollek |
1 tour |
3 |
Porsche 956 T |
7 |
Pescarolo-Ludwig-Johansson |
2 tours |
4 |
Porsche 956 T |
26 |
Rondeau – J Paul - Henn |
3 tours |
5h00 David Hobbs ravitaille à son tour, il aura mené la course durant deux tours.
7h07 La boite de la Lancia de Bob Wollek donne des signes de fatigue. La 5ème saute et le pilote alsacien effectue un tête à queue au Tertre Rouge. Le changement du pignon de 5ème immobilise la Lancia durant une heure, la victoire se jouera donc entre Porsche.
7h08 Philippe Streiff rentre au stand. Son moteur ne tourne pas correctement. La vérification de l’allumage coute 15 minutes. Profitant des défaillances de ses adversaires, la Porsche Joest n°7 est remontée lentement mais surement. Elle s’empare de la tête de la course.
8 heures / 17 èmeheure de course |
||||
1 |
Porsche 956 T |
7 |
Pescarolo-Ludwig-Johansson |
252 tours |
2 |
Porsche 956 T |
26 |
Rondeau – J Paul - Henn |
2 tours |
3 |
Porsche 956 T |
11 |
Jones-Schuppan-Jarier |
3 tours |
4 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
4 tours |
12h04 Philippe Streiff ravitaille. Van Der Merwe lui succède au volant
12h33 Van Der Merwe ravitaille
12h50 Van Der Merwe rentre au une nouvelle fois au stand. On ravitaille en huile, on vérifie les compressions. et on supprime l’allumage sur 1 cylindre. La voiture reprend la piste sur 'cinq pattes' à 12h56
13h32 La Porsche n°11 de Jones/Schuppan/Jarier s’arrête. On dépose la boite. L’arrêt s’éternise 70 minutes. La Porsche n°33 pourtant mal en point accède à la 3ème place.
14h47 Arrêt de Van Der Merwe pour un remplacement de fermeture de capot.
L'équipage Pescarolo/Ludwig/Johansson après un début de course semé d'embuches remporte la victoire.
La Porsche 956 n°33 de John Fitzpatrick de Streiff/Hobbs/Van der Merwe malgré son handicap moteur termine sur la troisième marche du podium.
15 heures / Arrivée |
||||
1 |
Porsche 956 T |
7 |
Pescarolo-Ludwig-Johansson |
359 tours |
2 |
Porsche 956 T |
26 |
Rondeau – J Paul - Henn |
2 tours |
3 |
Porsche 956 T |
33 |
Streiff – Hobbs –V der Merwe |
7 tours |
4 |
Porsche 956 T |
9 |
Brun-Von Bayer-Akin |
20 tours |
24 Heures 1984 Porsche 956 T N°33 |
Skoal Bandit Porsche Team
|
Châssis 114 Moteur : 3708 T
Pilotes : Philippe Streiff(FRA) David Hobbs(GB) Sarel Van Der Merwe(ZA)
|
|
Essais : 6ème 3.29.410 Course : 3ème Distance 3.354,760km - 139,781 km/h |
24 Heures 1984 Porsche 956/962 N°55 |
Skoal Bandit Porsche Team
|
Châssis 105 Moteur : 3708 T
Pilotes : Guy Edwards(GB) Ruppert Keagan(GB) Roberto Moreno(BRE) |
|
Essais 16eme temps :3.35.870
Course Abandon-Sortie de piste 3.354,760km - 139,781 km/h |
Bibliographie
Document de Presse Skoal Bandit Racing
Jean Pierre Brunier/Olivier Duclos/Marina Pequenat
Les 24 heures du Mans 1984- Teissedre - Moity
Remerciements
Merci à Dominique Clousier, Ruppert Lowes et Philippe Moriniere pour les photos.
Un immense merci à Philippe Streiff pour son amabilité, sa disponibilité, son enthousiasme et sa contribution.
Tous droits réservés pour les photos